Maladie d’Alzheimer et traitement par luminothérapie
Vidéo du Dr Claude Gronfier – Temps : 2.37 minutes
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Résumé de la vidéo
Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer possèdent un rythme veille/sommeil perturbé. C’est pourquoi, dans cette vidéo, le Dr Gronfier préconise la luminothérapie dans le traitement de cette maladie neurodégénérative. Les séances de luminothérapie vont permettre d’agir sur les symptômes de la maladie d’Alzheimer en réduisant le nombre de siestes en journée, en ralentissant le déclin cognitif et en améliorant le sommeil la nuit. Les malades d’Alzheimer bénéficieront ainsi d’une meilleure qualité de veille et de sommeil.
voir aussi : La luminothérapie comme aide dans la maladie d’Alzheimer
Transcription de la vidéo
Dans la maladie d’Alzheimer, on observe que l’augmentation des niveaux de lumière soit sur l’ensemble de la journée soit en effectuant des sessions de type photothérapie (30 mn à 1 heure d’exposition à la lumière) améliore la qualité du sommeil et de la veille. On va ainsi réduire le nombre de siestes pendant la journée, diminuer l’activité motrice la nuit et améliorer le sommeil. Vous devez savoir que le premier trouble du patient qui souffre de la maladie d’Alzheimer n’est pas un trouble dit « cognitif », ce n’est pas parce qu’il a un trouble cognitif qu’il faudra le placer en institution, c’est parce que son rythme veille/ sommeil est tellement perturbé qu’il est généralement éveillé pendant la nuit et dort pendant la journée pour une grande majorité des cas.
Cela pose donc un problème important pour la famille qui doit s’en occuper. Dans ces situations, la famille propose généralement que le patient soit institutionnalisé car elle ne peut plus faire face à la perturbation des rythmes veille-sommeil du malade. Dans les institutions, dans lesquelles la luminothérapie ou l’augmentation des niveaux de lumière a été mise en place, on a observé une amélioration du sommeil et de la veille. Dans quelques études récentes, on a pu aussi observer une diminution du décrément cognitif. En d’autres termes, au cours du développement de la maladie d’Alzheimer, on a pu ralentir le déclin cognitif (diminution des capacités cognitives comme la perte de la mémoire), chez les patients qui sont traités par luminothérapie et donc pour lesquels on a augmenté l’intensité lumineuse pendant la journée.
Ce déclin cognitif dans le cadre d’une étude qui avait été menée par le prof. Eus J.W. Van Someren en hollande, a été réduit d’un niveau comparable à celui qu’on observe avec les molécules classiques qui sont utilisées dans la maladie d’Alzheimer (des molécules de type anticholinestérasiques). La luminothérapie a eu un effet de grandeur équivalent sur le déclin cognitif. C’est donc une approche qui est extrêmement intéressante et qui est testée à l’heure actuelle dans un grand nombre de centres. Dans les années à venir, ces tests vont, je le pense, pouvoir nous montrer que c’est une approche à mettre en place très rapidement, dans le cadre de la maladie d’Alzheimer.
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