La luminothérapie en entreprise

Dès le mois de Septembre et bien plus encore après le changement d’heure de fin octobre, les jours raccourcissent et le manque de lumière se fait sentir sur les organismes. Les salariés partent au travail de nuit et rentrent du travail de nuit. L’apport de lumière est alors directement lié à leur environnement de travail.

Nous savons aujourd’hui qu’une exposition quotidienne à une lumière de 2 500 lux permet d’éviter les troubles liés au manque de lumière (troubles du sommeil, fatigue, manque d’énergie et de concentration, blues hivernal, dépression…)

Or, une étude menée par le CEREN a relevé que 85 % des bureaux en France sont sous-éclairés par rapport à la norme EN 12464-1 sur l’éclairage des lieux de travail intérieurs (Centre d’études et de recherches économiques sur l’énergie en France. Etude réalisée sur plus de 2000 postes de travail).

En effet, généralement un bureau lumineux ou une maison éclaire entre 200 et 400 lux. Ce qui est largement insuffisant pour couvrir nos besoins quotidiens en lumière.

C’est pourquoi, la luminothérapie qui procure entre 2 500 et 10 000 lux va permettre de compenser ce manque d’exposition dans les bureaux sombres l’hiver ou toute l’année dans les lieux confinés à l’abri de la lumière du jour (galerie marchande, bureau sans fenêtre, bureau au sous-sol…).

Selon un sondage mené par Malakoff Médéric Humanis (groupe de protection sociale français) en 2016, la majorité des arrêts de travail sont certes liés aux épidémies saisonnières (28 %) mais aussi aux troubles psychologiques (troubles de l’humeur, stress, grande fatigue, dépression…) des salariés (17 %).

Cette constatation a également été avancée par des scientifiques qui ont mené une étude sur le sujet, reprise par le site américain Wired en 2019. En plus des rhumes, grippes et autres virus, l’hiver, avec ses températures basses et ses nuits à rallonge crée un « sentiment de malaise général » au sein de la population, une sorte de morosité ambiante, d’hibernation . En période hivernale, il est de plus en plus difficile de sortir du lit dans la pénombre le matin et l’efficacité au travail s’en ressent. La productivité au travail diminue notamment en janvier et février. Certains salariés vont jusqu’à souffrir de blues hivernal voire de dépression saisonnière qui entraîne des troubles plus ou moins importants (hypersomnie, mauvaise humeur, sentiment d’inutilité…). La dépression non saisonnière est aussi plus largement signalée pendant l’hiver. Il en est de même pour le taux de suicide qui est en augmentation à cette période de l’année.

Une étude publiée dans le Journal of Biological Rhythms a révélé que cet absentéisme était lié plus à la photopériode (rapport entre la durée du jour et la durée de la nuit) qu’à d’autres facteurs comme la météo.

Alors pour éviter un taux d’absentéisme élevé pendant l’hiver, de nombreuses entreprises se tournent vers la luminothérapie. Équiper vos locaux en dispositifs de luminothérapie va permettre aux salariés de passer l’hiver en pleine forme, de limiter les arrêts de travail liés aux symptômes saisonniers et de gagner en productivité.

Selon un sondage de Malakoff Médéric Humanis réalisé de janvier à mai 2019, la crise sanitaire du Covid-19 a été la première cause des arrêts de travail des salariés (46 %). Après le coronavirus, les principaux motifs d’arrêt maladie ont été : les accidents ou traumatismes (21 %) et les troubles psychologiques (dépression, anxiété, stress) / épuisement professionnel (19 %).

Selon une deuxième enquête, le Covid-19 a entraîné « une dégradation de la santé mentale » des salariés, qui souffrent d’une fragilisation générale de leur état psychologique ». 41 % des salariés estiment que la crise sanitaire a eu un « impact négatif » sur leur santé mentale et près de 9 % estime être en mauvaise santé mentale ».

Les salariés ont été profondément touchés par la pandémie. Cette crise sanitaire a fortement impacté le moral et la santé des employés.

C’est pourquoi, à la 109e Conférence Internationale du Travail, les mandants de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) ont adopté un appel mondial à l’action, pour une reprise, en 2021, centrée sur l’humain.