Pourquoi perd-on ses cheveux ? Comprendre avant d’agir
Alopécie androgénétique féminine (héréditaire)
Contrairement à l’idée reçue, l’alopécie androgénétique (AAG) touche aussi les femmes. Elle se manifeste par un éclaircissement diffus sur le dessus du crâne (raie qui s’élargit), avec maintien de la ligne frontale dans la plupart des cas. Les androgènes et la sensibilité des follicules au DHT jouent un rôle, conduisant à une miniaturisation progressive : le cheveu pousse plus fin, plus court, puis cesse de pousser.
À retenir : l’évolution est chronique, mais ralentissable et parfois partiellement réversible via un plan combiné : hygiène de vie, corrections carentielles, topiques, traitements médicamenteux validés par un médecin, et photobiomodulation par LED en soutien.
Effluvium télogène (chute diffuse, souvent brutale)
L’effluvium télogène survient 6–12 semaines après un événement déclencheur : stress aigu, fièvre/infection, chirurgie, régime restrictif, carence en fer, accouchement, arrêt ou changement de contraception, choc émotionnel. Beaucoup de follicules basculent en phase télogène en même temps ; la chute est diffuse et impressionnante, mais réversible si la cause est corrigée. La LED peut aider à stabiliser la chute et accélérer le retour à une croissance homogène.
Post-partum et variations hormonales
Après l’accouchement, l’arrêt brutal de l’imprégnation œstrogénique entraîne un effluvium post-partum. La chute atteint un pic autour du 3ᵉ–4ᵉ mois et régresse en général d’elle-même, mais elle peut être majorée par la fatigue et les carences (fer, vitamine D). La photobiomodulation LED, non invasive et compatible avec l’allaitement (sur cuir chevelu, sans passage systémique), peut accompagner la reprise de densité (demander l’avis de la sage-femme/médecin en cas de doute).
Péri-ménopause et ménopause
La baisse des œstrogènes s’accompagne souvent d’un amincissement capillaire. La LED rouge soutient l’activité cellulaire locale, la microcirculation et l’énergie des follicules (ATP), contribuant à améliorer l’épaisseur et la vitalité de la fibre dans une stratégie globale.
Carences et nutrition
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Fer/ferritine : cible fréquemment impliquée chez les femmes (règles abondantes).
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Vitamine D, B12, zinc, protéines : un déficit fragilise la kératinisation.
Un bilan biologique orienté par votre médecin est recommandé. La LED ne remplace jamais la correction d’une carence, mais peut optimiser la repousse une fois le terrain corrigé.
Thyroïde, médicaments, cuir chevelu
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Hypo/hyperthyroïdie : chutes capillaires diffuses.
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Médicaments (liste non exhaustive) : rétinoïdes, anticoagulants, antidépresseurs, anti-androgènes, etc.
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Dermatite séborrhéique, psoriasis : l’inflammation du cuir chevelu perturbe le cycle pilaire.
Là encore, l’évaluation médicale est clé. La LED peut moduler l’inflammation locale légère à modérée et améliorer le confort du cuir chevelu.
Photobiomodulation LED : comment ça marche sur le cheveu ?
La photobiomodulation (PBM) par LED rouge (environ 630–680 nm) et parfois proche infrarouge (autour de 800–850 nm) délivre une faible intensité lumineuse non thermique. Les photons sont absorbés par des chromophores (notamment la cytochrome-c oxydase mitochondriale), ce qui augmente la production d’ATP, module l’oxydo-réduction, réduit l’inflammation et améliore la microcirculation.
Au niveau du follicule pilo-sébacé :
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Stimulation de la phase anagène (croissance) ;
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Réduction de l’apoptose (mort cellulaire) induite par le stress oxydatif ;
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Épaississement du diamètre des cheveux dans certains cas ;
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Amélioration de la densité visuelle avec la régularité.
La littérature clinique, bien que variable selon les protocoles, montre des tendances positives sur l’alopécie androgénétique et certains effluviums : augmentation du nombre de cheveux/cm², diamètre moyen et satisfaction des patientes, avec une tolérance favorable. Comme pour tout traitement de soutien, la rigueur d’usage et la durée comptent.
Guide pratique : réduire la chute avec un casque/casquette LED
Le protocole recommandé (général, non médical)
Fréquence : 3 à 4 fois par semaine.
Durée : 10 à 20 minutes par séance selon l’appareil.
Régularité : viser 12 semaines initiales, puis entretien (1–2 fois/semaine).
Positionnement : sur cuir chevelu propre et sec, sans laque ni huiles occlusives.
Hygiène : nettoyer l’intérieur de l’appareil (suivre la notice), ne pas partager pour des raisons d’hygiène.
Suivi : photos mensuelles avec la même lumière/angle pour évaluer objectivement.
Astuce pro : combinez la LED avec un massage doux du cuir chevelu (2–3 min) avant la séance pour booster la microcirculation.
Sécurité et contre-indications (principes généraux)
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Éviter en cas de photosensibilité, maladies photo-induites, prise de médicaments photosensibilisants (consulter le médecin).
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Grossesse : principe de précaution → demander l’avis médical.
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Lésions cutanées actives : avis dermatologique.
Résultats : à quoi s’attendre et quand ?
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Semaines 1–4 : amélioration du confort du cuir chevelu (moins de tiraillements, démangeaisons), chute qui se stabilise.
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Semaines 8–12 : cheveux plus épais visuellement, baby-hair perceptibles sur la raie.
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Mois 4–6 : densité plus homogène.
Les résultats varient selon la cause (AAG vs effluvium), l’âge, la génétique, les carences et la régularité. La LED est un soutien ; elle s’inscrit avec une prise en charge étiologique (fer, thyroïde, etc.).
Mode de vie : 6 leviers complémentaires
Bilan biologique ciblé (via médecin) : ferritine, NFS, TSH, vitamine D, B12, zinc.
Protéines et micronutriments : chaque mèche est kératine (protéine) ; viser des apports suffisants.
Stress & sommeil : le cortisol perturbe la phase anagène. Respiration, cohérence cardiaque, sommeil régulier.
Cuir chevelu sain : shampoings doux, traitement de la séborrhée si besoin, éviter tractions (coiffures serrées).
Chaleur/plaques : limiter les hautes températures, protéger thermiquement.
Plan sur 6 mois : la biologie du cheveu est lente ; fixer des jalons mensuels plutôt qu’un « avant/après » immédiat.
Casquette casque LED Solvital : confort, régularité, résultats
Pour toutes celles qui veulent une solution simple, non invasive et utilisable à domicile, la casquette de photothérapie LED – lumière rouge pour la croissance des cheveux (Solvital) propose :
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Longueurs d’onde ciblées pour la photobiomodulation du follicule.
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Port mains libres : facilité d’usage au quotidien (lecture, ordinateur).
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Protocoles guidés : séances courtes, répétables, adaptées à la vie active.
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Confort d’utilisation et design discret.
🎯 Objectif : stabiliser la chute, épaissir la fibre, améliorer l’aspect de densité en 8–12 semaines avec régularité.
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Foire aux questions (FAQ)
La LED remplace-t-elle les traitements médicaux ?
Non. Elle est un complément. En présence d’AAG, d’effluvium prolongé, de pathologies associées, consultez.
Combien de temps faut-il ?
Des signes positifs apparaissent souvent vers 8–12 semaines, sous réserve d’une bonne observance.
Est-ce douloureux ?
Non. La LED est non thermique, indolore. On ressent parfois une chaleur douce.
Y a-t-il des effets secondaires ?
Rares et généralement mineurs (picotements, rougeur transitoire). Respecter la notice et les contre-indications.
Puis-je l’utiliser après l’accouchement ?
La LED s’utilise localement et n’a pas d’effet systémique connu ; par prudence, parlez-en à votre médecin ou sage-femme.
Et si je colore mes cheveux ?
Pas de contre-indication habituelle. Utiliser sur cuir chevelu propre et sec.

